
Publié le 14 mai 2024
par Association des Chasseurs de Grand Gibier du Tarn-et-Garonne

Samedi 11 mai 2024, notre association organise sa première séance de tir de l’année sur les quatre, déjà programmées.
Ce sera une séance de sanglier courant pour laquelle nous sommes accueillis pour la matinée sur le stand de tir de Lombers (dans le département voisin du Tarn). Il est mis à notre disposition moyennant une participation par tireur mais nous assurons intégralement la gestion de la séance.
Après une heure de route pour certains et une heure trente pour d’autres, à travers la campagne tarnaise où les blés sont déjà hauts et en pleine forme, nous arrivons à 8h00 par cette belle journée de printemps sur le stand situé au milieu des champs.
Victor, notre hôte du jour, a préparé le café, et je sors les chocolatines du Sud-Ouest fraichement produites par le boulanger cette nuit.
Pendant que Patricia accueille les participants qui arrivent peu à peu (le RDV était fixé à 8H30) et récupère les frais de participation, Théo et moi allons vérifier les installations avec notre hôte et mettre en place le matériel puis nous rejoignons la grande salle d’accueil.
C’est un stand à flanc de colline, fermé par de grandes buttes de terre, avec une casemate abritant les postes de tir et à 50 m le système de cible mobile qui fonctionne à la vitesse de 2,5 m/seconde, la vitesse de 4m/seconde n’étant pas fonctionnelle pour l’instant.
Nous sommes au milieu du long WE de l’Ascension et ce sont seulement 8 tireurs qui sont inscrits (nous avions limité à 10 participants en plus des deux instructeurs).
Tout le monde ayant pris son café et sa « choco », nous nous rendons au stand par le chemin, au parfum des genêts environnants.
Les armes sont posées en retrait et je démarre le briefing : sécurité, organisation de la séance et pédagogie du tir sur cible mobile (position, techniques de tir, action du doigt sur la détente, principales erreurs constatées). J’en profite également pour rappeler les épreuves de tir à la carabine du BGG, pour ceux qui envisagent de le passer.
Trois postes de tir sont proposés :
– vérification du réglage de sa carabine pour ceux qui le souhaitent, avec un chevalet de tir à disposition, pesage de sa détente
– tir à la 22 LR pour se familiariser à la technique, sans recul ni stress excessif (sur la même cible car les impacts se différencient bien des autres calibres)
– tir avec son arme de chasse sur le sanglier courant
Sur le côté, j’ai posé quelques livres sur le tir, la balistique ainsi que le manuel de révision du BGG pour ceux qui seraient intéressés par un peu de lecture entre deux passes.
Les passes s’enchaînent et chacun progresse à son rythme (c’était une découverte du sanglier courant pour certains). Les contrôle des tirs sont l’occasion d’échanges et de recherches parfois poussées sur les cibles pour trouver les impacts parmi les éclats de bois des tirs un peu courts !
En fin de matinée, l’organisation est un peu modifiée pour optimiser le temps (nous n’avons que trois heures de créneau de tir) et deux tireurs tirent alternativement sur les cibles mobiles (l’un tirant quand elle vient de gauche puis l’autre sur celle qui vient de droite, ce qui permet de différencier les tirs sur chacune des deux cibles).
Un dysfonctionnement du système de cible mobile obligera notre hôte et certains d’entre nous à quelques courses de 100 m pour aller remettre en fonctionnement le système, et aura généré un peu de perte de temps sur le déroulé de la séance.
Vers 12 heures 10, c’est déjà la fin de séance et il faut ranger le matériel et les armes. Petit débriefing à chaud pour identifier les axes d’amélioration pour la séance du mois prochain (c’était une première au sanglier courant et donc une séance de rodage sur le plan organisation).
Tous les participants sont satisfaits de la séance et ont pu mesurer la difficulté du tir sur cible mobile et son corollaire incontournable : le nécessaire entraînement !
La convivialité et les échanges étaient au rendez-vous faisant de ce regroupement une matinée bien agréable.
Le prochain rendez-vous est fixé le 1er juin à Lourdes au Stand des Isards de Bigorre pour du tir de 50 à 300 m. Nous reviendrons avec grand plaisir à Lombers le 8 juin.
Alors que certains reprennent la route, nous terminons avec une partie des tireurs dans un restaurant suggéré par le président du club de tir, à 10 min de là, et nous ne serons pas déçus de l’adresse : Miam Miam !
JPB
(Photos Patricia)