Publié le 01 novembre 2023
par Association départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l'Aube
Je vais débuter mon propos de ce jour en vous parlant de notre association départementale. Beaucoup de chemins parcourus depuis sa création en 1986,sans grands bouleversements avec parfois quelques difficultés tout en maintenant le cap fixé par nos illustres prédécesseurs de l’AN, à savoir éthique, gestion, amélioration des connaissances, formation et respect. Nous pouvons être fiers de ce
que nous représentons. L’AD offre actuellement un certain nombre d’activités formatrices: approche, amélioration du tir et connaissance des munitions et des optiques; BGG, équilibre forêt-gibier. Des activités ludiques complètent notre offre: les 3 expositions itinérantes, l’exposition annuelle des trophées, participation à la foire de BAR/Seine et à la fête chasse-nature du château de VAUX. Pour la pratique, nous proposons l’Open sanglier. Pour mener à bien ces missions, nous disposons de 4 cotateurs utiles lors des expositions des trophées, de 4 formateurs
pour l’amélioration du tir et dernièrement, OLIVIER a suivi pendant 2 jours la formation équilibre forêt-gibier. Il faut remercier ici vos administrateurs d’avoir consenti ces efforts par passion. Le problème posé reste celui de nos adhérents, de leur fidélisation et de leurs
participations aux différentes activités. Problème récurrent, propos que j’avais déjà tenus quelques années en arrière. Cet état de fait est désolant, nous amenant parfois à supprimer une activité, faute de combattants. Vos administrateurs se démènent pourtant et font un travail extraordinaire. Je veux les remercier ici, tous ensemble, du travail accompli avec courage, abnégation, sans relâche, de leur disponibilité et du feu sacré qui les anime: comment ne pas céder au découragement.
L’année 2024 sera une année avec des élections pour renouveler 1/3 des administrateurs: 3 en fin de mandat et un coopté lors de la dernière assemblée. Nous sommes 12 depuis plusieurs années, c’est donc 7 postes qui seront à pourvoir Je lance ici un appel solennel aux bonnes volontés qui souhaiteraient venir nous épauler, le travail ne manquant pas avec l’ajout d’activités. Je veux rassurer les candidats potentiels: ils n’auront pas à subir un bizutage. Le second point que je souhaite aborder maintenant concerne l’AN au sein de laquelle il y a beaucoup de turbulences. Depuis 2 ou 3 ans, il existe en effet des tensions au niveau du CA et des problèmes d’égo, d’hommes. A cet instant, j’ai une
pensée pour AJ. HETTIER de BOISLAMBERT, ancien président, homme remarquable, affable et rigoureux qui n’aurait jamais permis la déliquescence de ce monument qu’est l’AN.
Les informations en ma possession ne sont malheureusement que partielles car ce qui se joue est un véritable putsch. Il y a 3 ans déjà, j’avais eu connaissance de relations conflictuelles entre administrateurs et le président G.BEDARIDA. EN vacances, j’avais été surpris d’être contacté par Mme M. qui souhaitait obtenir mon pouvoir. En rentrant, c’était au tour d’A. François par mail et appel téléphonique avec le même souhait. Ancien président de l’AN, je pensais bien le connaître. Je me suis fait rouler dans la farine et j’ai subi les foudres de qui vous savez. Le
feu qui couvait, s’est mis en mode sourdine jusqu’aux dernières journées nationales de BIARRITZ, des élections étaient prévues. Les grandes manœuvres se sont mises en route et les coups tordus aussi.4 administrateurs, proches de G.BEDARIDA en ont fait les frais. Des manipulations frauduleuses ont eu lieu: à circuler une liste de noms à barrer ,des pouvoirs vierges ont changé de mains. L’épilogue de cette affaire aura sans doute lieu lors du prochain CA de l’AN début Juillet. L’AN est en danger par la faute de quelques uns pour ne pas savoir
choisir entre l’intérêt général de l’AN et ambition ou vengeance personnelle, dénuée de tous sens des responsabilités envers les adhérents que nous sommes. Un dégât collatéral catastrophique risque également de survenir et pèse actuellement sur la revue Grande Faune. Ce spectacle désolant ne grandit pas les félons mais doit ravir ceux pour qui l’AN faisait de l’ombre.
Concernant l’exposition des trophées ,l’exposé technique de CM est édifiant et se répète depuis plusieurs années: les prélèvements de coiffés se font majoritairement dans les classes jeunes qui déséquilibre complètement la pyramide des âges. Les cerfs d’âge mûr voire âgés ne sont pas légion(cette année aucun cerf de plus de 10ans). La potentialité est pourtant là puisque nous avons noté beaucoup de jeunes
animaux avec des empaumures. Il est peut être l’heure d’inverser la tendance, aujourd’hui, et de proposer une évolution de la gestion de cet animal mythique en introduisant une touche qualitative. Il y va de notre crédibilité et de notre responsabilité. Votre CA va y réfléchir et faire une proposition à la commission grand gibier pour faire bouger les lignes. J’aborderais maintenant le cas du petit prince des forêts qui a encore une tenue correcte, plus que fragile et dont les pourcentages de réalisation baisse rapidement et inexorablement. Située autour de 90% il y a quelques années, la réalisation est descendue à 82,5% cette année. Attention DANGER. Il y a d’abord le phénomène de réchauffement climatique et les épisodes caniculaires plus nombreux. Comme vous le savez, la reproduction de notre animal
est mauvaise par temps chaud et la survie des faons plus qu’aléatoires. CM m’a signalé également cette année une recrudescence de la mortalité lors de la fauche des foins( Brienne mais certainement ailleurs). Des techniques existent et peuvent aider au sauvetage de ces animaux; début de coupe par le milieu, barre d’effarouchement, utilisation d’un chien avant le machinisme. Une nouveauté
technologique a été testée récemment dans 2 départements l’utilisation d’un drone avec caméra thermique embarquée qui a eu des résultats encourageants. Cela a bien sûr un coût important et peut être un frein à son expansion. La plus grande prudence dans les prélèvements est de mise. L’observation des chevrettes suitées est primordiale pour adapter, voire ne pas réaliser la totalité du plan de chasse qui doit toujours être équilibré avec 1/3 de jeunes animaux . C’est de la responsabilité du président de la chasse concernée.
Pour terminer, j’aborderais l’actualité qui est toujours riche en faits divers. Vous avez suivi comme moi la guerre des champs de Ste SOLINE pour une bassine. Vous n’avez peut être pas remarqué, une petite ligne dans les informations, qui parlait d’hospitalisations ,je vous le donne et mille comme disait COLUCHE, pour morsure de vipères: des protecteurs des animaux qui se font agressé par leurs protégés. COCASSE NON……
En parcourant un autre article de cette actualité, j’ai été interloqué car la réalité dépassait la fiction. Une étude scientifique avait pour objet les herbivores et leurs émissions de gaz: pet ou rot selon l’orifice par lequel les flatulences étaient évacuées. Pour moi ,un scientifique était une personne pragmatique, sérieuse. De là à l’imaginer en train d’épier une vache pour compter le nombre de pets ou de rots, de les analyser et d’avoir cette conclusion implacable :nocives car à effet de serre. Donc réduction des populations demandée pour tous les herbivores ,y compris les gros d’AFRIQUE et les bipèdes végétariens . Ils sont même foutus de prévoir une amende comme la taxe carbone pour vos pets ou rots……
En conclusion avec l’humoriste CHAUNU: si tu pètes plus haut que tu as le cul, cà fait quoi……….. UN TROU dans la couche d’OZONE le dernier article retenu dans notre journal local de Jeudi: paru à côté du jugement rendu par le tribunal pour le recours de ONE VOICE sur la vénerie du blaireau et l’arrêté préfectoral(suspendu):plaie par balle avec un fusil de chasse de calibre 22 long rifle. ou quand le journaliste teinté de vert écrit de l’à peu près et oublie que la rigueur et l’éthique devrait guider sa plume.