Accueil > Présentation

Présentation

L’association assure plusieurs activités :

– Formation et préparation à l’examen du Brevet Grand Gibier : L’association organise un programme complet de formation théorique et pratique pour chaque session du Brevet Grand Gibier. Pour plus d’informations, consulter la page correspondante.

– Participation aux instances départementales : L’association participe à diverses réunions cynégétiques avec les instances départementales.

– Organisation de conférences.

– Organisation et participation aux manifestations cynégétiques.

– Entraînement au tir.

– Sorties natures.

Le mot du président

La chasse depuis la nuit des temps est un acte pour se nourrir ou se protéger. Au fil du temps, elle est devenu dans nos provinces une culture une tradition, où les hommes se retrouvent et partagent un instant de convivialité ; c’est un ciment sociologique ou le sérieux peut côtoyer la convivialité et le partage.

Au-delà qui pour certains pourrait-être un loisir ou une détente ; c’est une PASSION et peut-être aussi un acte d’intérêt public. Les prédateurs que nous avons par la force des choses remplacés, ne tuent pas n’importe quel animal et n’importe comment. Ils sélectionnent les plus faibles, les plus jeunes, les plus vieux et les plus imprudents, et régulent les populations.

Notre passion doit nous conduire à la même finalité. Préserver le biotope et l’équilibre naturel global.

Aujourd’hui, avec la destruction de forêts, l’arrêt de cultures, une urbanisation exponentielle, etc…  nous devons en plus préserver un équilibre agro-sylvo-cynégétique ou la nourriture naturelle diminue ; c’est un équilibre aléatoire, incertain dont nous supportons la charge seuls en tant que chasseur par nos fédérations.

Toutes les chasses aux grands animaux sont complémentaires et il ne faut en écarter aucune. Par contre, elles n’ont pas le même effet et la même finalité.

En battue, l’analyse du tir est très réduite ; une à deux secondes. Malgré toutes les consignes les erreurs sont légions et les tirs aléatoires sur un bon prélèvement. C’est un prélèvement de masse sûrement indispensable à date, mais très mal calibré ; une laie meneuse, un brocard décoiffé, un cerf reproducteur…

A l’affût ou à l’approche le tir est mesuré, posé et le prélèvement structuré. On sait gracier un animal car ce n’est pas le bon. C’est le temps de l’analyse et du tir. Nous devons prélever dans les quantités, c’est une évidence, mais aussi dans la pertinence de la qualité.

Tous les accidents de chasse sont en battue (ou uni personnel) ; il n’y a pas d’accident de chasse à l’approche ou à l’affût vis-à-vis de tiers. C’est factuel. Appuyer sur la queue de détente est un acte simple, qui ne demande pas forcément une maîtrise particulière. Cela peut être un acte mal venu et destructeur pour son auteur à vie.

Rappelons-nous que tuer un animal « caché derrière sa carabine » et souvent à distance, n’est pas un acte de bravoure ou de courage, sauf pour le peu d’élus qui dans les fourrés, vont servir à la dague les animaux blessés quel que soit leur poids.

Par ailleurs, chaque chasseur qui tue doit sans excuse participer à la découpe ; peut-être sera-t–il plus précis et en retenue lors de son prochain tir ; nous l’aiderons à surmonter l’instant qui est incontournable et pas forcément agréable.

En synthèse ne pas tirer est un acte de chasse ! Et si on vous réprimande à cet effet, sachez sans aucune échappatoire que c’est vous qui avez raison de façon systémique.

ANCGG et ses délégations départementales instaurent une éthique, une vision, un savoir complémentaire, et une capacité d’action structurée et posée.

Nous ne sommes que 8 000 sur 1 millions de chasseurs ; c’est-à-dire rien pour certain, moins de 1 %.

C’est vrai mathématiquement. C’est faux dans le sens de l’histoire.

On ne peut pas avoir juste un permis de chasse et tirer sur tout ce qui bouge, même si cela était par connaissance ancestrale. On ne peut pas et doit pas sortir son arme du râtelier sans aller au stand de tir plusieurs fois par an. Une arme mal réglée est avec certitude un animal blessé.

Aujourd’hui nous devons être des spécialistes, des experts avec une connaissance pointue pour amener la contradiction. Il nous faut grandir nous élever au-dessus de la norme. Chacun d’entre nous construit par son action personnelle une cohésion répétée des bons gestes et des bons comportements, dans le cadre d’une vision commune.

Le passage du BREVET GRAND GIBIER, n’est pas une balade, ni un brevet dédié à des élites. C’est un vrai examen au sens propre du terme qui demande de l’engagement et de l’envie de bien faire et peut-être mieux faire ; nous élever et grandir au-dessus de la masse!

Il nous concerne tous chasseurs de grand gibier pour avoir une action intelligente, prospective qui préserve, la faune, la flore et la sécurité de tous.

Etre mieux armé, n’est pas avoir le plus gros fusil ou le plus gros calibre mais juste… la meilleure connaissance.

Si votre envie est d’être, plus pertinent, plus vigilant et plus efficace et partager des valeurs de chasse communes,  alors … rejoignez-nous !

La quantité ne fait pas la qualité et vous ne perdrez rien en convivialité et partage, bien au contraire.

Les Myrmidons étaient peu nombreux, mais pouvaient à eux seuls, renverser le cours d’une bataille.

Avec toute mon écoute et ma bienveillance.

Didier ZEUGSCHMITT