Marne
Publié le 28 décembre 2021
par Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de la Marne
La « COVID 19 » n’a pas arrêté les passionnés de Chasse au Grand Gibier.
Après un confinement forcé, c’est avec plaisir que nous avons retrouvé ces passionnés motivés pour travailler les nombreux sujets imposés afin d’obtenir l’ultime récompense :
« LE BREVET GRAND GIBIER ».
Dès que possibilité offerte, ceux-ci ont participé avec assiduité aux différentes séances de formations et révisions dispensées et offertes par notre Association. A cet effet, l’A.D.C.G.G. 51 a pu utiliser (sous réserve d’appliquer les mesures sanitaires imposées par la pandémie) des salles adaptées mises à disposition par notre F.D.C. Huit (8) demies-journées de révisions/formations ont ainsi pu être dispensées à nos candidats. Egalement une sortie découverte et formation concernant la forêt, sa flore et petites faunes ainsi qu’indices de présences. Enfin, un brevet blanc réalisé dans des conditions similaires au brevet national définitif leur a permis de faire le point sur leurs connaissances et lacunes concernant l’ensemble des thèmes imposés à l’épreuve de ce « BREVET GRAND GIBIER » NATIONAL. 100 questions posées pour le degré argent et 30 supplémentaires pour l’OR. Des minimas de bonnes réponses sont imposés à chaque degré ainsi que quelques questions éliminatoires.
DEUX EPREUVES de TIR réalisées avec son arme et munitions habituelles.
Le 12 juin une épreuve de tir de 5 balles à 30 mètres à bras francs sur silhouette fixe d’un sanglier d’environ 30 kilos, des zones qualifient chaque tir et également 5 tirs sur sanglier courant (silhouette identique). 25 points minimum sur 50 sont requis pour accéder aux écrits.
L’EPREUVE ECRITE : Le dimanche 27 Juin, ce sont également dans les mêmes indispensables conditions de protection sanitaire que se déroulèrent en salle les épreuves écrites
RESULTATS de ce BREVET GRAND GIBIER CESSION Marne 2021. Les chiffres : 30 candidats inscrits initialement dont 5 jeunes femmes. 26 candidats seront finalement présents. Ceux-ci âgés de 16 ans à 69 ans (pour le moins jeune) 4 absences pour raisons impérieuses. Présents donc : 15 candidats pour la MARNE ; 3 candidats du BAS-RHIN ; 7 candidats de l’AUBE et 1 candidat venant de SEINE et MARNE.
Nous remercions ici pour leur accueil et mise à disposition de leurs établissements et équipements ; L’armurerie FORNAGE ainsi que les établissements NOVOTEL situés à REIMS.
DIPLOMES ET MEDAILLES obtenus : Trois médailles d’ARGENT. Quinze médailles d’OR. TOUS reçoivent nos plus grandes félicitations pour ces diplômés qui concrétisent ainsi une indiscutable CULTURE en toutes matières de notre domaine : la Chasse du Grand Gibier. Grandes félicitations également pour ceux qui sont restés de peu à la porte de ces médailles car ils ont également beaucoup travaillé. Quelques erreurs d’inattention ou précipitation à répondre ont privé certains de ces BREVETS si CONVOITES, mais ce qui est acquis est acquis !
ANALYSE :L’assiduité aux séances de révisions / formations en commun fut bien réelle, plus de travail chez soi est indispensable. Ce brevet ne se donne ni s’achète mais se mérite vraiment à l’effort. Le domaine est vaste et riche en tous thèmes. Une grande satisfaction pour les organisateurs devant les décisions unanimes des recalés ainsi que des médaillés ARGENT à se réinscrire pour la prochaine session, tous bien décidés à décrocher le second degré OR.
REFLEXION pour notre avenir : Il semble indispensable dans cette époque où la chasse est de plus en plus décriée voire diabolisée par certains au point que le gouvernement oblige désormais chaque chasseur à passer dans les prochaines années (sous peine de le plus prétendre à la délivrance de son permis de chasser) à recevoir une formation spécifique sur la sécurité afin que nous affirmions nos compétences. Avouons bien que les connaissances actuelles des chasseurs sont assez souvent médiocres. Ainsi, comment expliquer le bien-fondé et la nécessité de l’exercice de la chasse à des gens qui ne la pratiquent pas, voire sont anti-chasse. Acquérons donc un niveau de culture cynégétique qui permettra, si nous ne pouvons faire avancer un âne qui recule, pour le moins d’éviter qu’il ne nous botte le cul.
Didier GUYARD.
A.D.C.G.G Marne