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Comportement du chasseur après le coup de feu

Comportement du chasseur après le coup de feu

Tout chasseur a le devoir de contrôler le résultat de son tir, que le gibier soit supposé blessé ou manqué. Ce contrôle s’effectue en 3 étapes :

1 Observation de la réaction du gibier au moment du tir
C’est-à-dire de tout comportement anormal au moment ou tout de suite après le coup de feu (affaissement, plainte de l’animal, dos voûté, fuite anormalement rapide ou lente, etc.).

2 Recherche d’indices à ou autour de l’impact
Après l’annonce de la fin de traque, le tireur aidé de son voisin ou du chef de ligne par exemple (armes déchargées) situe l’emplacement de l’animal au moment du tir. A cet effet, il reste à son poste et guide son aide vers cet emplacement; celui-ci localisé, le tireur quitte son poste pour rejoindre son aide. Ensemble, à et autour de cet emplacement, ils essaient de retrouver:
a) trace de la balle (sillon dans terre, impact dans arbre, branches ou herbes entre autres). Attention: trouver trace de la balle ne veut pas forcément dire gibier manqué.
b) indices à l’emplacement même du gibier: empreintes anormalement marquées, présence de poils (très important), d’os, de lambeaux de chair, de contenu stomacal ou intestinal (difficile à détecter donc examen très approfondi des lieux), de sang (si possible en observer la couleur).

3 Recherche d’indices dans la direction de fuite du gibier
Si la trace de fuite est visible, la suivre une centaine de mètres pour essayer de déceler un des indices recherchés (sang surtout).
En l’absence de traces de fuite, décrire des cercles de plus en plus grands autour de la direction de fuite, recouper ainsi la trace à plusieurs reprises et trouver éventuellement l’indice recherché.
Le contrôle du résultat de son tir doit être une action normale pour tout chasseur digne de ce nom; c’est la suite inévitable de l’action qui consiste à libérer un projectile destiné à tuer.
Tout chasseur doit savoir que certains animaux n’accusent pas la balle; par ailleurs, certaines blessures ne commencent à saigner que bien après l’impact et quelquefois très peu.

Comportement du chasseur en cas de gibier blessé
– Ne pas piétiner les indices observés (poils, os, sang, contenu stomacal, trace de fuite) ni à l’impact, ni dans la direction de fuite.
– Ne pas éparpiller ces indices, les remettre à leur place d’origine.
– Marcher à coté de la trace du gibier ou du sang.
– Ne suivre la piste du gibier blessé que 100 mètres au maximum.
– Marquer: l’emplacement du gibier à l’impact; le lieu du premier indice recueilli; la direction de fuite.
Ces marques peuvent être soit des brisées (les faire bien visibles), du papier ou tout autre objets sautant à l’œil, des marques au  couteau sur l’écorce des arbres, etc…
– Remplir la fiche de renseignements très utile pour la recherche.
– Informer le directeur de battue ou le chef de ligne (encore mieux les deux) des faits constatés; lui remettre la fiche de renseignements.