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Présentation

Le mot du président janvier 2023

Chères adhérentes, Chers adhérents,

Pour améliorer la sécurité sur les comportements de façon pérenne, il est nécessaire de mettre en place « une culture sécurité » qui n’existe pas véritablement aujourd’hui en matière de Chasse.
En septembre dernier, la commission du Sénat diffusait son rapport sur la sécurité à la chasse dont la toute première des nombreuses préconisations est ainsi posée :

– Promouvoir une culture de la sécurité.

Cette année encore, lors de ma participation à différentes battues, j’ai été le témoin de plusieurs infractions et mauvais comportements impliquant la sécurité !

D’ailleurs, encore, au vu des différents témoignages recueillis, de part et d’autre, au fil de cette saison de chasse, il s’avère que ces observations négatives ne sont pas si rares… Force est donc de constater qu’un travail de fond est indispensable afin d’améliorer définitivement les comportements à la chasse.

La sécurité doit être intégrée automatiquement à tout acte de chasse et doit être inhérente à nos gènes de chasseurs, voire en quelque sorte relever du domaine de notre inconscient. Tout groupe de chasseurs doit par ailleurs être en mesure de faire sa propre « police », et c’est principalement par les remarques systématiques adressées aux fautifs que l’on changera les mentalités.

Selon Geert Hofstede (Psychologue néerlandais , 1928-2020) : « la culture est une programmation mentale collective propre à un groupe d’individus », dont chaque membre participe au consensus qui la fonde, étant observé que ce consensus s’inscrira en matière de Chasse, principalement autour d’un besoin primordial et exacerbé de sécurité et du contrôle sinon du rejet de l’incertitude.
Ce constat effectué, cette fois de manière plus agréable, il me revient au nom de tous les membres de notre conseil d’administration de vous offrir, chaleureusement, ainsi qu’à vos proches, tous nos meilleurs vœux pour l’année 2023.

Le mot du Président, janvier 2022 

Chères adhérentes, Chers adhérents,

Dix ans après la première lettre Info de notre association, voici notre lettre N°22. La première lettre info, fin 2011, commençait avec une rubrique actualité sur les accidents de chasse et les règles de sécurité, dont voici l’exacte retranscription: De récents « accidents de chasse », à l’issue mortelle, survenus courants novembre 2011 ne peuvent être considérés véritablement comme des événements à caractère purement fortuit, puisque leur cause exclusive réside dans une violation délibérée d’une règle élémentaire de sécurité.

1 – Accident dans le département de Haute Savoie : un chasseur tire vers une cible non identifiée; un promeneur reçoit la balle et décède; mise en examen du tireur pour homicide involontaire, avec manquement aux règles de sécurité. Le journal (LE DAUPHINE LIBERE) lance une consultation sur le NET, demandant si la chasse pourrait être pratiquée le dimanche, et serait conciliable avec la présence des promeneurs!!!

2-Accident de POURCHARESSES (Lozère) le 20 Novembre: Un jeune homme de 24 ans part ramasser des champignons en dehors du secteur de la battue; un chasseur de 75 ans qui avait cru voir un sanglier !!! tire avec sa carabine 280 Remington; la balle frappe en pleine tête le jeune homme qui décède instantanément. Le chasseur est mis en examen pour homicide involontaire, avec circonstances aggravantes pour manquements aux règles de sécurité.

3- Accident de LA MARGERIDE (Lozère) le 28 novembre. Deux jeunes amis chassent la bécasse sur le territoire de la commune; vers 17h00, la partie de chasse étant terminée, ils rejoignent leur voiture, et en glissant l’arme qui était restée chargée, dans la housse de transport, le coup est parti, occasionné par l’accrochage de la queue de détente, sur un élément de la cartouchière; la victime ayant été atteinte au thorax, à très faible distance, est décédée. Le chasseur a été mis en examen pour homicide involontaire, aggravé par le manquement manifestement délibéré aux règles de sécurité.

Selon le PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE, trois manquements graves ont d’ores et déjà été relevés: – Ne pas avoir déchargé et mise en sécurité l’arme alors que l’action de chasse est terminée. – Avoir mis une arme chargée dans une housse et vouloir circuler en voiture avec cette arme chargée. – En fonction des deux premiers manquements, de ne pas avoir actionné la sécurité de l’arme pour empêcher tous tirs intempestifs.

Nous nous devons une nouvelle fois d’insister sur l’absolue nécessité de respecter les règles de sécurité liées à l’usage d’une arme à feu et d’observer strictement les consignes de sécurité transmises obligatoirement, oralement, au rond, avant chaque battue.

Dix années sont passées et à la lecture du récent « Bilan des accidents et incidents de chasse de la saison 2020-2021 » de l’Office Français de la Biodiversité, le constat est certes une diminution des accidents, mais avec toujours les mêmes erreurs de commises et une médiatisation encore plus forte……… En 2019, le thème de travail de l’ADCGGIV portait sur la sécurité (voir la lettre N°18), avec présentation à la FDC 35 de nos conclusions et propositions.

Les membres du Conseil d’Administration mèneront de nouvelles réflexions sur ce sujet dès janvier, et nous transmettront nos analyses et réflexions aux instances fédérales pour l’assister dans ses éventuelles prises de décision sur le problème de la sécurité. C’est en effet notre rôle en tant qu’association spécialisée qui aux termes de l’article L. 421-5 du code de l’environnement « sont associées aux travaux des fédérations ». Nous ne manquerons pas de vous présenter nos résultats lors de notre prochaine Assemblée Générale 2022.

Au nom de l’ensemble des membres de notre Conseil d’Administration, je vous présente, ainsi qu’à vos proches, tous nos meilleurs vœux pour l’année 2022.

Éric COIRRE

 

Le mot du Président, janvier 2021 

Chères adhérentes, Chers adhérents,
A l’aube de cette nouvelle année, au nom de l’ensemble des membres du Conseil d’Administration, je vous présente, ainsi qu’à vos proches, tous nos meilleurs vœux.
Espérons que cette nouvelle année nous permette de renouer avec nos activités associatives, ces dernières ayant été fortement perturbées par la pandémie du COVID 19 durant l’année 2020. Heureusement le nombre de nos adhérents n’a pas subi de baisse, au contraire, merci pour votre fidélité et l’intérêt que vous portez à l’ADCGGIV.
Un sujet devrait nous interpeller : les attaques anti chasseurs.
Arrêtons notre passivité et de faire collectivement l’autruche, nous pouvons agir individuellement en regardant plus attentivement quels sont les dirigeants de sociétés et autres personnalités qui prennent position et agissent contre notre passion. Notre force de nuisance est sous exploitées, pourquoi financer ou apporter notre bulletin de vote à un opposant ?
Une vaste réflexion devrait être engagée sur ce thème……..
Néanmoins face au projet de «loi Villani», un collectif rassemblant toutes les associations spécialisées de chasse d’Ille et Vilaine mais aussi la fédération de pêche d’Ille et Vilaine, s’est réuni grâce à la participation active du Président de la FDC35 pour étudier les mesures immédiates à prendre. S’en est suivi une nouvelle rencontre en comité réduit à la FDC35 (ADCGGIV, Association des chasseurs de gibier d’eau d’Ille et Vilaine et Association des Jeunes Chasseurs d’Ille et Vilaine), afin de se partager les argumentaires en vue des audiences demandées auprès de différents députés de notre département. Ces entretiens d’une bonne heure chacun ont eu lieu en présence de moi même, du Président de la FDC35, du Président de l’Association des chasseurs de gibier d’eau d’Ille et Vilaine et de la Confédération Paysanne 35. Chaque participant s’est exprimé de façon coordonné et constructive.
Notre ami Guy Bergue a quitter notre Conseil d’Administration cette année, nous le remercions vivement pour son investissement en faveur de la chasse du Grand Gibier et nous ne manquerons pas de continuer à prendre conseil auprès de Guy, qui reste Président d’Honneur de l’ADCGGIV.
Merci Guy.
Éric COIRRE

Le mot du Président, juillet 2020  

Madame, Monsieur, cher adhérent,
Sous la contrainte du Covid-19 nos activités de Printemps ont été fortement perturbées : report du Brevet Grand Gibier en 2021, annulation de la journée de réglage des armes et optiques pour le tir d’été, annulation du stage photo, annulation de la première battue photographique, annulation de la formation « chasse individuelle » et enfin report de notre assemblée générale en septembre, à une date restant à définir. Il faut espérer que le deuxième semestre nous permette d’assouvir notre passion sans avoir d’autres mauvaises surprises.
Pour la saison à venir, les détenteurs de droits de chasse brétilliens, associatifs ou privés, ont lors du règlement de leur facture fédérale, découvert une augmentation substantielle de celle-ci en lien avec les différents plans de chasse et surtout du fait d’«une contribution territoriale dégâts» dont l’application ne semble pas en adéquation avec les prescriptions issues de la loi du 24 juillet 2019 dans ses dispositions concernant le financement des dégâts de grand gibier. Après la surprise et le vif mécontentement que cela a engendré, aussi bien de la part de certains responsables d’ACCA/ACC que de territoires privés de toutes tailles, une réunion privée a abouti à la diffusion d’une pétition peu constructive, à laquelle l’ADCGGIV ne s’associe pas.
Toutefois ne nous leurrons pas, la facture des dégâts est à régler et en l’état actuel des choses, par les chasseurs, quelles que soient par ailleurs les critiques que peuvent encourir les facturations imposées sans aucun préalable ni justifications, aux territoires, avant paiement.
En définitive, l’on ne peut que relever la situation à laquelle est confrontée la FDC 35 qui n’a pas tenu compte de certaines de nos propositions depuis 2018 (pouvant être réactualisées) et qui s’affranchit des dispositions de l’article L425-1 avant dernier alinéa du Code de l’Environnement dans le cadre des travaux préparatoires aux décisions concernant la gestion du grand gibier.
Vendredi 19 juin l’ADCGGIV a eu un entretien durant deux heures avec le Président de la FDC35. Cette réunion au cours de laquelle les échanges ont été vifs dans un climat tendu, ne semble malheureusement pas avoir eu de résultat positif. Il est regrettable de ne pas constater davantage de volonté de concertation de la part de la FDC 35.
La situation s’est crispée avec la volonté de la FDC de dresser un contre-feu en tentant de mobiliser les ACCA/ACC contre les chasses dites « privilégiées », qualificatif d’un autre temps.
Concernant la gestion du sanglier, personne n’est porteur de recette miracle, néanmoins pour rappel, l’ADCGGIV recommande vivement de changer radicalement les préconisations de prélèvements afin de garder sous contrôle les populations de sangliers : le ciblage de certaines classes d’âge (60 % de la descendance provient de sangliers âgés de moins de 2 ans et plus de 30 % de sangliers âgés de moins d’1 an) permettrait de stopper l’accroissement des populations. Il faut donc tirer en priorité et gratuitement les petits sangliers, et exercer une pression de chasse sur la totalité du domaine vital de l’espèce afin de lutter contre l’effet réserve.

Il faut pouvoir :
– établir une cartographie précise des dégâts dans notre département, et il convient d’utiliser les secteurs de gestion du sanglier (1A au 7) pour analyser les dégâts avec les prélèvements associés, analyse devant être faite sur les dernières années avec tous les renseignements des cartes T. La mise en ligne sur le site fédéral et des informations permanentes dans la mesure du possible, permettraient aux responsables de territoires de s’adapter. C’est la transparence qui participera à améliorer la situation.
– Localiser tous les points noirs et au cas par cas, trouver des solutions. Si l’origine est un déficit des prélèvements dans des zones chassables, il faut sanctionner les territoires qui ne jouent pas le jeu pour revenir à un niveau d’animaux compatible avec le milieu. Si l’origine est la présence d’animaux dans des zones non chassables (sous contrôle ou propriété des services de l’état), il faut clairement responsabiliser les pouvoirs publics concernés. (L’entretien le long des axes routiers, les zones gelées par des projets, les réserves naturelles etc….).
Actuellement, les solutions retenues pénalisent les bons gestionnaires, voire les stigmatisent, et surtout ne règlent rien pour l’avenir, alors même que le danger est d’autant plus grand cette année dans certains secteurs d’Ille et Vilaine, avec l’augmentation du nombre de parcelles cultivées en maïs et l’accroissement de leurs superficies qui rendront la régulation impossible. La défaillance des prélèvements souhaités et recherchés engendrera l’augmentation des dégâts.
Afin de sortir de manière positive de cette situation de crise et dans l’intérêt de tous, l’ADCGGIV propose la tenue d’une réunion de concertation qui semble être une solution constructive nécessaire sinon indispensable, qui se tiendrait dans le respect du Code de l’Environnement et donc avec la participation active des associations de chasse spécialisées.
La FDC 35 restant bien sur maîtresse des moyens mis en œuvre.
Eric COIRRE

Le mot du Président, janvier 2020 

L’année 2019 s’achève avec un constat, les accidents de chasse ne sont pas en diminution. Et malheureusement ils ne pourront l’être sans une remise en question de l’approche qui en est faite ! Pour franchir un palier et améliorer de façon pérenne les comportements il est nécessaire de mettre en place une véritable démarche Culture Sécurité.
Le risque zéro n’existe pas, mais le non-respect de l’angle de 30°, la mauvaise manipulation de l’arme et la mauvaise identification du gibier sont les principales causes d’origine humaine des accidents. Toutes les activités à risque ayant plus de 60 % d’accident dus à une erreur humaine ont pris en compte le « facteur humain » dans l’analyse et la prévention des accidents, toutes sauf le milieu de la chasse. Ce sujet devrait être étudié au niveau national pour une nouvelle philosophie de la sécurité à la chasse. Une démarche sera entreprise par l’ADCGGIV dans ce sens.
La sécurité est l’affaire de tous et en particulier des responsables de chasse, méditons sur nos objectifs et notre efficacité.
La formation au Brevet Grand Gibier commencera le vendredi 21 février à 20 heures. Habituellement une action médiatique est faite, en fin d’année, dans la revue de la Fédération Départementale des Chasseurs d’Ille et Vilaine. Mais cette année la revue ne paraitra qu’en mars, aussi je demande à chacun d’entre vous de bien vouloir faire la promotion de notre BGG 2020.
Au nom de l’ensemble des membres de notre Conseil d’Administration, je vous présente, ainsi qu’à vos proches, tous nos meilleurs vœux pour l’année 2020.
Éric COIRRE
Président

 

 

Le mot du Président, janvier 2019 

Permettez-moi en premier lieu, au nom de tous les membres de notre Conseil d’Administration de vous présenter, ainsi qu’à vos proches, tous nos meilleurs vœux pour 2019 !
La chasse aux Grands Gibiers que ce soit en forêt ou en milieu plus ouvert, est une activité qui prend place en territoire rural mais aussi dans des zones périurbaines de plus en plus vastes. Le département d’Ille et Vilaine voit ses zones périurbaines s’accroître et certaines communes perdre leur statut de commune rurale en passant le seuil des deux mille habitants, cet afflux d’habitants en milieu rural s’accompagne d’une évolution des mentalités. De nombreux urbains et néo-ruraux trouvent dans la vie campagnarde un cadre de vie plus qualitatif et proche de la nature, mais en s’accaparant cette nature comme d’un vaste jardin public, générant ainsi des conflits avec certains propriétaires fonciers détenteurs du droit de chasse. La forêt française est propriété privée pour 75% de sa superficie, et pour 90% en Bretagne…..non, la nature n’appartient pas à tout le monde ! Par méconnaissance et idées préconçues entretenues par certains médias, ces personnes ne comprennent pas la chasse.
Face à ces détracteurs nous ne devons pas être perçus comme de simples porteurs de fusils. En tant que membres de l’ADCGGIV, nous devons être pédagogues, communiquer davantage sur les objectifs de notre association comme par exemple la sécurité, la préservation des biotopes et la gestion qualitative de la grande faune par la chasse. Cela passe par une crédibilité fondée sur des connaissances acquises entres autres par la formation au Brevet Grand Gibier.
D’autre part nous ne pourrons être entendus et soutenus que si notre association rassemble un nombre conséquent d’adhérents, en constante progression. A cette fin un flyer ADCGGIV vous sera prochainement proposé afin que tous, nous puissions en faire la promotion, et continuer à développer celle-ci en suscitant l’adhésion de nouveaux membres au sein de l’entourage de chacun d’entre nous.
Éric COIRRE

Le mot du Président, juillet 2018 

Madame, Monsieur, cher adhérent,
En devenant en avril dernier votre nouveau Président, c’est une charge et une responsabilité importantes qui m’ont été confiées : j’en ai pleinement conscience. Je mettrai toute mon énergie à la réussite de cette tâche.
Avec les compétences de l’ensemble du bureau, mes objectifs premiers sont d’accroître le dynamisme de l’association et créer du lien entre tous, ceci en vous proposant des activités cynégétiques en rapport avec vos attentes, et de promouvoir les chasses individuelles du Grand Gibier dans le département.
Pour mieux vous connaitre et vous proposer des activités en corrélation avec vos souhaits, il va vous être adressé dans les prochaines semaines une petite enquête. Je vous demande d’y porter attention en répondant précisément à chacune de ses questions et vous en remercie par avance. Un tirage au sort parmi les réponses reçues récompensera certains d’entre vous.
Le bilan du Brevet Grand Gibier est honorable, sur les 20 candidats chasseurs du département ayant passé les épreuves (j’enlève les trois non chasseurs volontairement), nous avons 7 médailles d’or et 2 médailles d’argent. A cela il faut rajouter trois médailles d’argent de candidats qui ont repassé l’épreuve dans notre département.
L’été s’est installé et les premières chasses d’approches et d’affûts ont apporté leurs lots d’émotions. Fin juin le stage « chasse individuelle » a eu un beau succès avec quinze stagiaires, celui-ci sera certainement reconduit l’année prochaine afin de vous initier ou de vous perfectionner à ce mode de chasse passionnant.
La progression de l’espèce sanglier dans notre département (et ailleurs) nous incite à avoir une réflexion sur ce sujet. Une demi-journée d’analyse des dernières études a déjà eu lieu et le thème sanglier sera notre fil rouge qui trouvera son point d’orgue lors de notre prochaine Assemblée Générale.
Enfin, le succès d’une saison réside dans votre habileté au tir. Notez dès à présent sur vos agendas le samedi 15 septembre qui sera consacrée au réglage des optiques de battue et au tir sur sanglier courant. Une feuille d’inscription sera diffusée fin août.
Eric COIRRE
Président