La gestion du grand gibier

La biodiversité

Le maintien ou le rétablissement de l’intégrité des milieux constitue la condition première de la survie et de la pérennité des espèces sauvages. Malheureusement, le monde moderne fragmente les espaces naturels et pertube la continuité écologique avec la mise en place de différents ouvrages : habitats, routes, autoroutes, voie ferrée, clôtures… La multiplication des axes de communication et l’urbanisation perturbent les grands mammifères, restreignent leur domaine vital, entravent la colonisation et interdisent les échanges génétiques. La fragmentation des espaces, quelle qu’en soit l’origine (transport, urbanisation…), rend plus difficile les relations des écosystèmes les uns avec les autres.

Dans les forêts de plaine, le cerf, le chevreuil et le sanglier cohabitent fréquemment. Dans certains massifs montagneux, on rencontre cinq, voire six avec le bouquetin des Alpes, espèces d’ongulés sauvages lorsque s’ajoutent le mouflon méditerranéen et le chamois ou l’isard.

En densité raisonnable, ces espèces, aux exigences écologiques différentes, peuvent cohabiter. Tout dépend des ressources alimentaires (quantité et variété) et de la présence suffisante de zones refuges hivernales en montagne (fonds de vallée, versants sud…).

 

LE RÔLE À JOUER DE LA FORÊT. P. BROSSIER. 2016 – GRANDE FAUNE N°151

QUAND LA GLANDÉE EST ABONDANTE. J.C. HOUSSARD. 2018 – GRANDE FAUNE N°160

INDICATEURS DE GESTION DURABLE DE LA FORÊT FRANÇAISE. G. BEDARIDA. 2012 – GRANDE FAUNE N°134

CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES. J.L. BARRAILLER. 2018 – GRANDE FAUNE N°157

AMÉNAGEMENTS SYLVICOLES POUR LA GRANDE FAUNE. G. BEDARIDA. 2011 – GRANDE FAUNE N°130